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Pourquoi faut-il bien choisir son impression ?

En premier lieu, pour respecter mon travail ! On a élaborer ensemble un support de communication efficace qui transmet vos valeurs, ça serait dommage de faire les mauvais choix au moment de l’impression. Un catalogue publicitaire de supermarché ne véhicule pas la même image qu’un magazine de luxe. Et ce n’est pas qu’une histoire de mise en page ! On va donc choisir en fonction de l’usage et des valeurs que l’on veut transmettre : la qualité d’impression, le type de papier et son épaisseur, les caractéristiques de fabrication et de façonnage.

Les termes techniques

Petit lexique de l’impression

Pour garantir une bonne impression, l’imprimeur va exiger une préparation des fichiers particulière. Ce cahier des charges est différent selon le support réalisé mais aussi en fonction des imprimeurs. Notamment si vous faites appel aux imprimeries en ligne car le fichier va être vérifié numériquement. S’il ne correspond aux critères demandés, il sera refusé alors qu’une imprimerie classique l’aurait accepté sans problème. Voici quelques termes techniques que je vais pouvoir employer lorsque je vais vous demander les contraintes techniques.

RVB, CMJN et ton direct

Il s’agit du mode colorimétrique du document. RVB (rouge, vert et bleu), on ne va pas s’attarder dessus car il est utilisé uniquement pour les supports numériques .

CMJN (cyan, magenta, jaune et noir) aussi appelé « quadri » sont les 4 couches de couleur qui vont être superposées pour obtenir le résultat final. Un peu comme votre imprimante de bureau, vous avez uniquement 4 cartouches qui vont déposer des « petits points de couleurs » pour reproduire votre visuel.

Pour le ton direct, il désigne une couleur spécifique (Pantone par exemple) qui peut être additionné aux 4 couleurs de base (CMJN) afin d’obtenir une teinte toujours identique ou utilisée seul si votre support comporte qu’une seule couleur.

Fonds perdus, zone tranquille et traits de coupe

Le fond perdu consiste à faire déborder une image ou un fond de couleur en dehors de la page. Sa valeur se situe généralement entre 2 mm et 5 mm. Il permet d’avoir une marge de sécurité au moment de la coupe de votre document et ainsi d’éviter d’avoir un liseré blanc sur les bords.

La zone tranquille est la marge intérieure où l’on évite de placer des éléments importants (texte, logo…) car ils peuvent être tronqués ou cachés au moment du façonnage (coupe, reliure, pliage…) Sa dimension diffère donc en fonction du support réalisé. On sera aux alentours de 3 mm pour une feuille seule, 5 mm pour une brochure piquée (reliée par 2 agrafes) et jusqu’à 10 mm pour un dos collé (brochure dont les cahiers sont collés dans une couverture à dos carré comme les livres par exemple)…

Et enfin, les traits de coupe (ou hirondelles) sont des indicateurs situés autour du visuel pour permettre le façonnage du document (coupe, pliage…).

Dernier point technique

La résolution des images doit être suffisante pour garantir un bon rendu. On systématise souvent à 300 dpi pour l’impression, mais en réalité cela va dépendre du format du support et de la technique d’impression. Par exemple, pour l’impression d’une affiche 4×3, qui est conçue pour être vue de loin, la résolution minimale généralement recommandée est seulement de 30 dpi au format réel. Mais comme on conçoit le fichier au 1/10ème, les images doivent avoir une résolution de… 300 dpi, c’est fou ! //Qu’est ce que la résolution ?//

Allez deuxième petit problème mathématique, si vous réalisez une brochure piquée (reliée par deux agrafes) votre nombre total de page doit être un multiple de 4. Et oui ! Admettons vous souhaitez une brochure A5 fermée, elle va donc être composée de feuilles A4 pliées en deux, on aura donc bien 4 pages par feuille. Mais n’oubliez pas, notamment si vous avez beaucoup de page, qu’une page blanche est une page quand même !

Le papier

Type de papier et épaisseur

Le choix du papier est primordial lors de l’impression d’un document. Il va dépendre du support réalisé, du message à véhiculer ou encore de l’usage final. Voici quelques indications pour vous aider à choisir.

Le type de papier

Il existe une multitude de type de papier : couché, non couché, offset, recyclé, bristol, papier de création… Le plus couramment utilisé en imprimerie est le papier couché qui existe en mat, satiné ou brillant. Si vous souhaitez un rendu original vous pouvez vous orienté vers des papiers de création (vélins, vergés, métallisés…) mais qui sont souvent plus onéreux.

Le grammage

Le grammage du papier (masse en grammes d’un mètre carré de papier) défini son épaisseur. Plus le chiffre est élevé plus le papier est épais. Pour les supports classiques (flyers, dépliants, brochures…) on retrouve des grammages compris entre 90 et 350 g/m² selon la rigidité du support souhaitée. Pour vous donner un ordre d’idée, le grammage du papier d’une carte de visite se situe aux alentours de 350 g/m² quant à celui d’une affiche il est d’environ 90 g/m².

La finition

Le petit plus qui change tout !

Pelliculage

Le pelliculage est une finition réalisée après l’impression. Il consiste à ajouter sur toute la surface du support imprimé une très fine couche de plastique transparent. Vous pouvez choisir de faire un pelliculage uniquement sur le recto ou recto-verso. Un pelliculage apportera plus de rigidité à votre support mais aussi une impression protégée des aléas du temps (humidité, tache, déchirure…). Il existe principalement 3 types de pelliculage : brillant, mat ou soft touch (également appelé peau de pêche). Ce dernier offre une surface mate avec un toucher velouté. La différence entre le pelliculage mat et le soft touch ne se voit presque pas à l’œil, mais se ressent vraiment au toucher.

Vernis sélectif, dorure et gaufrage

Ces différentes finitions apportent de la valeur ajoutée à votre support. Ils permettent de mettre en avant une partie du visuel comme votre logo ou un titre. Cependant les éléments à mettre en valeur doivent être de taille suffisamment grande pour permettre ces finitions.

On confond souvent pelliculage et vernis. Le pelliculage est appliqué sur l’intégralité d’une face contrairement au vernis. Le vernis est un liquide transparent appliqué après l’opération de pelliculage qui a une visée esthétique. Le vernis sélectif propose différentes options : classique, 3D, paillette…

La dorure à chaud donne un effet luxueux à vos supports imprimés. Très régulièrement utilisée dans le domaine des vins et spiritueux, son utilisation se diversifie sur les invitations, les packagings ou encore les brochures de présentation. La dorure étant une finition assez « lourde » visuellement, elle doit être utilisé avec parcimonie.

Le gaufrage consiste à donner du relief à une partie du visuel en pressant le papier dans un moule gravé. On peut réaliser le gaufrage sur un support imprimé ou non. Par contre, le gaufrage impact le recto comme le verso du support. Il faut donc être vigilant si vous imprimer en recto verso afin d’éviter que les éléments se retrouvent dans le creux créé par le gaufrage. A l’inverse, le désossage (ou letter press produit un effet en creux.